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mardi 18 novembre 2014

3 tendances qui changent le monde... et l'entreprise

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A l'occasion d'une conférence de l'institut d'études BVA début novembre, le scientifique Joël de Rosnay a présenté six grandes tendances du monde de demain. Nous en avons retenu trois, qui pourraient tout particulièrement impacter les entreprises tous secteurs d'activité confondus...

Joël de Rosnay le 6 novembre 2014 à Paris
Joël de Rosnay le 6 novembre 2014 à Paris

1. La fin des hiérarchies traditionnelles

Le numérique change les relations structurelles, la hiérarchie des groupes humains en donnant à chacun la possibilité de s'exprimer et aussi d'évaluer son voisin. Une organisation beaucoup plus transversale succède ainsi à l'organisation pyramidale traditionnelle. La société se fonde désormais sur des rapports de flux, de partage, beaucoup plus que des rapports de force. Loin de la logique du système entrepreneurial. En revanche, la génération des 15-35 ans est habituée à cela, qui va de pair avec deux exigences : la désintermédiation (le refus de tout ce qui est pyramidal) et le temps réel. Et Joel de Rosnay de rappeler l'acronyme IKWIWAIWIN : « I know what I want and I want it now. Voilà ce que veulent les jeunes aujourd'hui..."

2. La force du collectif et du collaboratif

Ce contexte de partage favorise l'émergence d'une forme d'intelligence collective et collaborative, dont témoigne notamment le succès du crowdfounding. Il s'agit désormais de trouver, ensemble, la réponse à des problèmes. Ce que Joël de Rosnay appelle « le système DCOL : D pour débrouillardise, et COL pour collective ». Dans ce cadre, de projet en projet, les acteurs de ce système ont tendance à se recommander les uns les autres : ce n'est plus l'ancienne logique de pouvoir qui prévaut. Ainsi, les systèmes politiques actuels, qui se raccrochent au plaisir de dominer, sont complètement hors-jeu. A l'inverse, les jeunes générations font éclater cette politique de l'intérieur en étant plus fluides, plus ouverts.

3. « Cybversion » et réseaux sociaux

Les jeunes veulent une forme de démocratie participative et non plus représentative. Trois éléments entrent en jeu : la rue (c'est là que ça se passe, les événements en Egypte en sont une preuve), la télévision (qui relaie les images), les réseaux sociaux (où s'échangent les contenus). Ces derniers sont des outils rêvés de « cybversion » selon le mot de Joël de Rosnay : ils peuvent tout à la fois détruire des réputations (en particulier lors d'appels au boycott) ou promouvoir des idées nouvelles. Il existe cependant un risque de récupération, notamment par ceux qu'on appelle les GAFAMA (Google, Facebook, Apple, Amazon et Ali Baba). Face à ces "gros" qui possèdent de plus en plus de données, il s'agit de créer de nouvelles formes de co-régulation citoyenne. Y compris dans l'entreprise ?

Plus d'informations sur le site officiel de Joël de Rosnay (voir notamment son Mini-Mooc) et sur son fil Twitter
Joël de Rosnay est un scientifique, spécialisé dans la biologie et dans l'informatique, notamment ancien chercheur au MIT, ancien directeur des applications de la recherche à l'Institut Pasteur. Il est aujourd'hui conseiller de la présidence d'Universcience, établissement issu du rapprochement de la Cité des Sciences et de l'industrie et du Palais de la Découverte à Paris. Il a été élu « Personnalité numérique 2012 » par l'Acsel (Association pour l'économie numérique).

vendredi 31 octobre 2014

Pourquoi leaders du marketing devrait englober histoire écoute avant de dire l'histoire


Pourquoi leaders du marketing devrait englober histoire écoute Avant Narration icône d'image 365 991 300x300.jpg
"Qu'est-ce que je l'ai vu est un chef de file ne démarre pas avec la narration, ils commencent à l'écoute de l'histoire."

- John Maeda , Design Partner, KPCB

Au cours des deux dernières années, B2C ainsi que marketing B2B dirigeants ont beaucoup entendu parler de la notion de narration dans le marketing. Avec face du marketing aujourd'hui étant l'un de se connecter avec les clients et les acheteurs le défi numéro un, le récit peut sembler un pari sûr. Les dernières dépêches de la blogosphère semblent suggèrent tous et promettent les entreprises peuvent accélérer la croissance de leur chiffre d'affaires à travers les contes.
Pas si vite. Je crois que les organisations sont sujettes à l'erreur d'une course à la narration .

Ressources connexes du B2C 
Dans mon travail, la conduite B2B en profondeur exécutif entrevue harmoniques, je l'ai entendu de ce qui peut être caractérisé comme une course à la narration . Voici un exemple d'une récente interview:
"Ne pas« vous méprenez pas. Je l'ai trouvé divertissant et intéressant. Mais, je ne suis pas sûr de ce que cela a à voir avec notre situation. » Vice-président, Opérations

Ce type de réponse peut suggérer marketing et des organisations peut être manquant la marque sur ce qui fait une bonne histoire de l'entreprise. Auparavant, je l'avais écrit sur la façon dont les organisations doivent être sur ses gardes pour la commercialisation de contenu comme un produit par rapport à la production fait le marketing de contenu efficace. 

Cette même ligne de pensée doit être appliqué à l'idée de narration efficace.
The Art Of Listening histoire
Comme la citation de John Maeda ( johnmaeda ) souligne, d'être bon dans les dirigeants de la narration doit embrasser l'art de l'écoute de l'histoire. écoute de l'histoire consiste à prendre un engagement immersive pour comprendre les histoires qui se déroulent dans le monde de vos clients et acheteurs. Les dirigeants qui font de cette pratique artistique une fondation de leadership sur le marché en sont capables, comme John Maeda explique, combler le passé, le présent et l'avenir. Clients et acheteurs aident à voir comment une histoire à propos de l'avenir se connecte à son présent ainsi que des histoires passées. Et, comment une histoire future offre un avenir meilleur.

Prenons une pause en ce moment et nous entendons un excellent cadrage de ce concept très par John Maeda:
Plusieurs points clés à adopter
Ce qui conduit à la narration embraceable? Je l'utilise le mot embraceable parce que je crois qu'il est dans l'intention que nous devrions aspirer à - d'avoir nos clients et acheteurs embrasser les histoires racontées comme ceux qu'ils veulent être une partie de. Il ya plusieurs concepts clés à garder à l'esprit quand il vient à penser à l'écoute de l'histoire de l'entreprise et de la narration:
  • Marketing centrée sur l'humain : les dirigeants de marketing devront adopter le concept de mettre l'histoire humaine au centre de commercialisation.
  • Apprenez Design Thinking : la pensée de conception va devenir plus important pour l'avenir du marketing. Quand nous pensons à le marketing de contenu et la narration de l'entreprise, être bon à ces est fondée sur la façon dont une organisation adopte le design thinking.
  • Écoute comme une meilleure pratique : l'écoute de l'histoire est difficile à faire. Cependant, il est recommandé d'être développé si l'intention est de mener avec la narration, qui offre un avenir meilleur à ses clients. Ceci est où la recherche de l'acheteur et l'acheteur qualitative développement de personnage peuvent être utiles.
  • L'empathie est embrassé : étroitement aligné avec l'écoute, est la capacité à embrasser l'empathie - la capacité de marcher dans les chaussures de vos clients et acheteurs.
  • Fournir une vision du Pôle Nord : ceci est une telle métaphore par John Maeda. Aujourd'hui, les entreprises peuvent aider les clients et les acheteurs en écoutant d'abord et ensuite fournir une orientation vers un avenir meilleur.
Faire l'histoire d'écoute, une priorité
direction du marketing aujourd'hui et dans l'avenir peuvent être atteints par la première écoute de l'histoire enlacé comme une meilleure pratique. Éviter l'erreur d'une course à la narration , par la première écoute et la compréhension des acheteurs à un niveau profond. Sans aucun doute, le défi de la relation avec des acheteurs d'aujourd'hui est importante. Cependant, succomber à la pression de prendre des raccourcis et de se précipiter dans la narration peut se retourner.
Le vieil adage «l'ennemi du bien" applique en pensant à la façon d'être bon à raconter des histoires. Si les organisations ne pas embrasser première écoute de l'histoire, alors leurs efforts de narration peuvent être inutiles.

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samedi 16 août 2014

Le Big Data

e Big Data n’est pas forcément si volumineux. Ce terme peut aussi bien désigner la complexité de traitement des informations que le volume ou le type des données.

Selon Mike Gualtieri, analyste principal chez Forrester, les services de profilage génétique personnel, à l'instar de 23andMe, qui facturent 99 dollars pour séquencer le génome d'un individu, illustrent précisément ce point.

Qu’est-ce que le Big Data ? 
« Les données générées lors du séquençage d'ADN d'un individu ne dépassent pas les 800 Mo », a-t-il déclaré au public lors du Sommet Hadoop à Amsterdam » en avril dernier.
« Ce n'est pas beaucoup. Appelleriez-vous cela du Big Data ? Si je dis que 800 Mo correspondent à du Big Data, je serai la risée de toute la salle », explique Mike Gualtieri.
« Cependant, ces données incluent quatre milliards d'informations et beaucoup de schémas. C'est donc un énorme défi en termes de traitement, un défi informatique considérable. Vous n'avez pas besoin de pétaoctets de données pour rencontrer une opportunité comme avoir un problème de Big Data. »
En fait, le Big Data est un concept qui se définit par lui-même, décrit par Mike Gualtieri comme la frontière de la capacité d'une entreprise individuelle à stocker, traiter et accéder aux données afin d’atteindre ses objectifs. Or, ces résultats concernent surtout la compréhension des clients et le service aux clients.
« Le terme [Big Data] désigne de plus en plus l'ensemble de vos données. Toutes vos données. Ce n'est pas un certain type de données : ce sont toutes les données que vous possédez », explique M. Gualtieri.
« Ainsi, lorsqu'on parle de Big Data, on parle juste de données. Vous voulez qu'on discute du Big Data ? Parlons des données. »

Les limites du Big Data
Pour le moment, les entreprises sont très loin d'atteindre leurs limites en termes de données individuelles. C'est ce que révèle une enquête Forrester au cours de laquelle il a été demandé aux entreprises quelle quantité de leurs données actuelles elles utilisaient pour leurs analyses.
« Elles n'en utilisent que 12 %. Donc, si vous faites le calcul, quelle est votre limite en partant des seules données dont vous disposez ? Elle est de 88 %. Cela représente déjà une grande frontière, sans la croissance des données ni toutes les sources externes que vous possédez peut-être » poursuit M. Gualtieri.
« Par conséquent, n'allez pas vous précipiter pour essayer de récupérer toutes ces nouvelles données. Analysez celles que vous possédez déjà. Et pourquoi vous ne pouvez pas le faire ? La raison en est simple : vous disposez d'un portefeuille de plusieurs centaines d'applications. »
Un représentant d'une grande entreprise, que Mike Gualtieri a rencontré récemment, comptait huit systèmes rien que pour la gestion de la relation client.
« Cela arrive souvent. Si vous allez dans une banque, il y a un portefeuille de 400 à 500 applications. Toutes contiennent des données ; il est donc vraiment difficile de juste rassembler ces données pour les analyser et, en plus, tout est cloisonné » explique-t-il.
« Maintenant, quel est le problème des données cloisonnées ? Elles donnent une vision incorrecte sur ce qu'il se passe dans votre entreprise ; elles vous donnent une vision inexacte sur ce qu'il se passe avec vos clients. »
M. Gualtieri a comparé cette situation de données cloisonnées à la blague de l’homme ivre qui laisse tomber ses clés dans la rue en rentrant chez lui. Il est surpris en train de les chercher sous un lampadaire. Lorsqu'on lui demande pourquoi il se contente de les chercher à cet endroit, il répond : « C'est là qu'il y a de la lumière ».
Selon M. Gualtieri, c'est exactement le problème des informations cloisonnées : « On ne peut pas voir à l'extérieur. Ces silos sont l'obscurité même. »
La solution Hadoop 
Hadoop peut aider à éclairer les données de l'entreprise en les gérant sur l'ensemble des clusters du matériel standard.
« Ce système peut apporter la lumière dans toute cette obscurité, en permettant de regrouper toutes les données, de les rendre visibles afin de pouvoir les analyser » conclut M. Gualtieri. 
« Hadoop, ce n’est pas le Big Data en lui-même. C'est une technologie du Big Data. Vous pouvez avec éliminer les silos, mais Hadoop est également un framework pour le traitement des données. »
« Hadoop est le premier système d'exploitation des données. C'est ce qui le rend si puissant et c'est pourquoi il intéresse 81 % des grandes entreprises. Cela dit, elles ne sont peut-être pas encore toutes convaincues. »
Les recherches montrent que 45 % des grandes entreprises sont en train de tester la validité de Hadoop, 16 % l'utilisant en production.
« Il n'y a donc pas encore un grand nombre d'entreprises en production, mais la dynamique est lancée et une énorme vague de production s'annonce pour Hadoop », avance Mike Gualtieri.
« Lorsque nous observons cette tendance du Big Data, Hadoop est parfaitement positionné pour devenir une plate-forme de gestion majeure et centrale. »
Ce qui suscite principalement l'intérêt pour le Big Data, c'est avant tout le souhait de pouvoir traiter les clients comme des individus. Hadoop peut offrir en partie la solution technologique, mais l'équation comporte un troisième élément.

L’approche humaine du Big Data 
« Nous cherchons comment traiter les clients comme des individus ; nous avons toutes les données, nous avons cet excellent système d'exploitation des données et cela nous amène à la prochaine tendance, à savoir la science des données », poursuit M. Gualtieri.
La science des données revêt de nombreuses formes différentes (exploration des données, analyses prédictives, apprentissage automatique, etc.), mais son but est d'identifier, dans les données et les modèles prédictifs, de nouvelles informations qui révèlent des probabilités.
« Un scientifique des données utilise essentiellement une combinaison d'algorithmes statistiques et d'apprentissage automatique pour réaliser ces analyses. La science des données est très différente des analyses traditionnelles ; c'est ce que la plupart des gens ne comprennent pas », précise M. Gualtieri.
Traditionnellement, les analyses se sont basées sur les théories des dirigeants concernant, par exemple, le désabonnement des clients.
« Il s'agit d'une approche humaine des analyses traditionnelles. Dans le cadre de la science des données, l'approche est très différente. Nous n'avons pas besoin d'organiser une grande réunion. Nous n'avons pas besoin de vos hypothèses. Nous n'avons pas besoin de vos idées. Ce dont nous avons besoin, c'est de toutes les données dont vous disposez », s'amuse-t-il.
« On pourrait comparer cela à un analyste en veille économique typique, qui collecte les données qui ont été semées : un statisticien qui taille et découpe. Un scientifique des données exécute une armée d'algorithmes sur les données pour en extraire la signification. »

Le knowledge ou la Connaissance

jeudi 17 juillet 2014

plateformes dédiées au crowdfunding :


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Les exemples d’objets connectés lancés par l’intermédiaire du crowdfuding (financement participatif) ne manquent pas et leur sucès ouvre souvent le bal à de belles réussites.
Pensez seulement à la liste des succès suivants : la montre connectée Pebble, le capteur de mouvements Leap Motion, le casque de réalité virtuelle Oculus Rift qui lui a levé près de 2.4M$ lors de sa campagne en 2012 (et fut racheté par Facebook il y a quelques mois) ou le système de stockage dans le cloud Lima… et cela n’est qu’un échantillon.
crowdfunding-kickstarter
Le crowdfunding est une technique de financement de projets de création d’entreprise utilisant internet comme canal de mise en relation entre les porteurs de projet et les personnes souhaitant investir dans ces projets. Pratique ancienne, elle fait l’objet actuellement d’un large engouement en raison de sa simplicité de fonctionnement et des difficultés que rencontrent certains créateurs à trouver des financements pour leurs petits projets.
Les plateformes de financement participatif dédiées ou accueillant des objets connectés se sont ainsi largement développées au cours des derniers mois et on compte désormais de nombreuses plateformes dédiées au crowdfunding : Kickstarter est certainement le meilleur exemple avec IndieGoGo, KissKissBankBank, Dragon Innovation, Ulule ou MyMajorCompany dans le domaine culturel, etc. 
Toutes ces plateformes participent aussi à l’émergeance de nouveaux business models dédiés aux objets connectés.
Rappelez vous de ce reportage d’Envoyé Spécial consacré au fonctionnement du crowdfunding :
Le financement participatif peut à vrai dire s’adresser à tous types de projets mais généralement, les sites de mise en relation sont thématiques. Trois formes d’apports sont offertes aux investisseurs (les « backers ») en échange de leur soutien pendant lacampagne de financement participatif :
  • un don modique appelé aussi « présent d’usage » : un sticker, un t-shirt, un mot manuscrit, etc.
  • une participation aux fonds propres de la société créée (très rare) afin que l’épargnant reçoive des dividendes ou une plus-value lors de la cession de ses titres.
  • un prêt. en pratique seule la collecte de prêts sans intérêts est ouverte aux particuliers, ce qui limite considérablement le succès de ce type de mécanisme dans le cadre du crowdfunding, vous vous en doutez…

100 projets au 1er semestre 2014 :

Dans l’infographie ci-dessous, CrowdFund Productions a réalisé un bilan des 176 projets de l’Internet des Objets depuis 2012 lancés sur la plateforme Kickstarter, mentionnée plus haut. On retrouve ainsi quelques projets évoqués sur le site auparavant, comme l’ampoule Lifx, qui a été le premier gros succès parmi les objets connectés destinés au grand public, mais aussi l’Anova Precision Cooker, un assistant cuisinier qui a collecté plus d’1.8 millions de dollars pour $100.000 espérés initialement.
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